jeudi, juillet 08, 2010

Une affaire d'écuries, maintenant…

La descente aux enfers d'Eric Woerth continue mais sous un autre angle, avec cet article ravageur de l'Express, journal dont le directeur de la rédaction, Christophe Barbier, passait pour plutôt proche de Carla Sarkozy : Le haras qui rit de Florence Woerth. Je n'entre pas dans les détails que l'on trouve sur le site de l'Express qui sont, une nouvelle fois, aussi accablants que peu suspects d'irrégularité : ces gens là ne violent pas la loi, ils l'exploitent à leur profit. Je m'en tiendrai à ceci : MadameWoerth s'y révèle une véritable spécialiste de l'optimisation fiscale (en fait de la défiscalisation), ce qui fait 1) douter de sa naïveté quant aux comptes suisses de Madame Bettencourt et amène, 2) à s'interroger sur la nature des relations au sein de ce couple. Engager une campagne contre la fraude fiscale lorsque l'on vit avec une femme dont le métier est d'exploiter toutes les lacunes du droit fiscal ne va pas de soi. Voir sa femme exploiter une faiblesse d'une loi qu'on a préparée et fait voter ne doit pas, non plus, être de tout repos. Eric Woerth était peut-être honnête, comme l'affirment tous ses amis, mais ce devait être un combat de tous les jours.

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